Chaque coach possède sa boîte à outil acquise au
long de son parcours. Il évite ainsi le syndrome clou -marteau. « Quand on
a qu’un marteau comme outil, on a tendance à voir tous les problèmes comme des
clous ». Le meilleur outil est celui qui va percuter, dans le
contexte, pour induire un changement. Une capacité à créer des métaphores sous
forme de conte est une méthode puissante. Le jeu sérieux (serious-game)[2]
est aussi un procédé puissant, ludique,
pour répondre à un problème ou pour faire émerger une situation explosive
et la résoudre par exemple. Les trois coaches se doivent d’être créatifs. Le
SCRUM coach, par exemple, invente ou
utilise des jeux sérieux existants. Son objectif est d’améliorer le processus
et l’équipe en posant un nouveau cadre, plus affiné que précédemment.
L’avantage d’un jeu sérieux est de mettre à
distance, et ainsi mettre à distance un émotionnel trop fort pour une
situation. La qualité créative doit donc être travaillée régulièrement. Elle
demande aussi à s’alimenter par une veille (internet, séminaires, webcast,
formation…).
La créativité est une capacité qui ne se suffit pas
à elle-même. C’est un moyen au service d’un but, d’une stratégie, d’un
objectif. Le SCRUM coach est de loin adepte de créativité. Il ne se positionne
que dans l’informel et, tous les jeux sérieux mis en œuvre ont pour objectif
d’augmenter la productivité (fluidité) de l’équipe dans l’itération suivante.
“Le plus
marquant est la production collective de prototypes. Le fait de produire des
prototypes réconcilie les profanes et les experts : les premiers peuvent faire
des propositions sans se censurer ; quant aux seconds ils ne peuvent pas s’en
tenir comme d’habitude à la théorie, ils doivent produire un objet, une
représentation tangible.”
“A court
terme, ce type de dispositifs transforme les participants eux-mêmes, en
particulier ceux directement concernés par les projets. Ils se montrent souvent
d’abord sceptiques (“Mais qu’est-ce que ces gens peuvent bien connaître à mon
domaine ?”), puis voient le changement s’opérer. Nous avons des témoignages de
fonctionnaires qui nous disent : “Rapidement on réalise que l’on se remet à
réfléchir ensemble, à réinterroger des évidences supposées, et à imaginer des
choses concrètes !” Quand ces cessions sont bien menées, elles font beaucoup
plus que produire de l’innovation, elles produisent du sens.” Stéphane
Vincent
[2]La vocation
d’un seriousgame est donc de rendre attrayante la dimension sérieuse
par une forme, une interaction, des règles et éventuellement des objectifs
ludiques (wikipédia)
Nous contacter :
Rappel nous sommes
certifié enseignant Process Com par Taibi KAHLER : le site
certifiés Maître praticien PNL
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