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mercredi 10 avril 2013

Organisations matricielles croisée avec les niveaux logiques de B. DILTS



Une organisation qui choisit  d’inclure de la créativité dans son organisation peut se décliner  selon les niveaux logiques de BATESON revu par B. DILTS (voir annexe 1) :
1 – Environnement
Imaginons une entreprise dans un environnement fortement concurrentiel. Son challenge pour se maintenir, voire progresser, dans son secteur d’activité est de développer un excellent niveau de créativité. La manque de créativité, nous l’avons vu à de nombreuses reprises, a fait péricliter beaucoup d’entreprises telles que BlackBerry, qui fut leader et n’a pas vu la vague du tactile arriver par exemple. L’innovation, sarapidité de mise en œuvre et de mise à disposition du marché sont vitales, tout retard est difficile à rattraper.

Le combat SAMSUNG & APPLE est aussi une belle illustration. APPLE prend des postures d’innovation et SAMSUNG innove concrètement, le marché choisit…
2 – Comportement
L’entreprise met en place une stratégie de créativité soutenue  explicitement par sa Direction.. Il s’agit de réveiller les automatismes de pensée de comportement. Cette créativité doit être bienveillante. Tout le monde n’est pas forcément créatif. La prise de risque d’instiller du « chaos », si elle existe, est limitée par un cadrage permanent et un contrôle du foisonnement.. Le droit à l’erreur est proclamé et tout acte créatif est valorisé, même si en bout de course il n’est pas adopté par l’entreprise. Pour cet objectif, créer un environnement de qualité est indispensable, un contexte sympathique, encourageant où la confiance est donnée à priori. . Cette confiance est perçue comme une dette psychologique. Elle est en quelque sorte une prophétie auto-réalisatrice à l’échelle de l’entreprise.  Le middle management est formé à un changement de paradigme. Ils doivent encourager et adopter un comportement congruent, cohérent à cette stratégie. Un manager qui n’entrerait pas dans ce jeu peut compromettre l’ensemble de la stratégie.
3 – Savoir faire
Adepte de nouveau style de management, l’entreprise  bouscule le système. Elle expérimente à petite échelle le  changement pour ne pas remettre en cause l’équilibre global de l’entreprise. Cela passe peut-être pour une organisation mixte, pyramidale et matricielle. Dans la partie matricielle, les circuits de décisions sont raccourcis. L’objectif n’est pas d’aller vite, mais en raccourcissant les frictions aller plus profondément vers la finalité de l’entreprise. Pour ce faire, elle met en place des cellules de « pilotage souple » et d’observation (boucle de rétroaction) qui au besoin recadrent, réajustent, instillent des comportements nouveaux dans le système. L’opération est réussie quand le groupe constitué génère ses propres nouveaux comportements, justes et alignés sur les valeurs annoncées, et donc quand la cellule d’observation ne sert plus à rien.

4 – Croyance – valeurs
Donner de l’autonomie n’est pas une perte de pouvoir « la confiance n’exclue pas le contrôle ».
L’humain est une ressource forte pour l’entreprise.
 L’intelligence collective est vitale pour l’entreprise, dans la mesure où l’expérience acquise est réutilisable (knowledge management).
Le feedback bienveillant donne de l’énergie et fait progresser.
La communication interne et la transparence sont indispensables à tous les échelons.
L’intérêt du groupe  est différent de l’intérêt de chacun et  la force du groupe est supérieure  à l’ensemble des forces des éléments qui le composent.
La  délégation de la responsabilité sur le mode « tout sauf » plutôt que  « rien mis à part ».

5 – Identité
L’entreprise sait fédérer en interne énergie, enthousiasme et adhésion. Elle est génératrice de créativité, grâce à ses RESSOURCES HUMAINES.  Elle affiche ses  valeurs fondamentales et les met en pratique par la publication de MÉTARÈGLES (la constitution) et des REGLES (la loi).
6 – Groupe d’appartenance
L’organisation s’affilie à des groupes qui lui ressemblent. Elle participe à des événements qui renforcent son sentiment d’appartenance, comme de club de Montréal, à des communautés de pratiques. Elle organise la veille organisationnelle, de management. Elle favorise, en interne, le relais  à cette appartenance. Elle accepte de  prendre une autre  entreprise comme modèle, de préférence hors de mon marché,  et suit finement tout ce qui  la concerne (modélisation managériale).

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