T-Ressources

T-RESSOURCES accompagne l’entreprise et ses collaborateurs avec des approches innovantes.

mercredi 10 avril 2013

Agilité une posture indispensable ?


Le monde est de plus en plus complexe et incertain

Le monde se rétrécie et les échanges s’accélèrent. La production, les services de l’entreprise  se fractionnent  et certaines parties sont sous-traitées dans des pays émergeant, à moindre coût de main-d’œuvre. La technologie se complexifie, les innovations s’accélèrent, les Clients sont prêt à lâcher ceux qu’ils vénéraient il y a encore peu (par exemple BlackBerry pour Apple). Les modèles économiques évoluent rapidement également, pour devenir obsolètes (La FNAC par exemple vs AMAZON).

De même, les comportements humains changent. La génération Y adopte des comportements différents de ses parents, dans le cadre de l’entreprise, dans ses rapports à l’autorité, dans ses motivations, dans son schéma d’évolution  carrière ».C’est certainement dans cette perspective que l’entreprise met en place des directions des TALENTS, à la fois pour attirer et fidéliser des ressources indispensables à sa bonne marche. 
Dans ce contexte certaines n’ont pas cru à leur propre intuition et en sont mort : KODAK avait découvert avant tout le monde l’appareil numérique. D’autre comme RIM (BlackBerry) se sont assis sur leur position de leader et n’ont pas vu venir le téléphone tactile. Depuis RIM  court derrière APPLE & SAMSUNG pour continuer à exister.

D’autres ont su d’adapter  en créant des équipes pluridisciplinaires. Petit à petit une certaine agilité est apparue dans des projets, comme le tunnel sous la manche, la conception de la twingo 2, le pont de MILLAU… Ces entreprises ont mis en place une organisation par projet. Cette démarche est née dans les années 1990 et est théorisée sous le nom de « Management par projet »  elle est appuyée par le « club de Montréal ». Puis dans les années 2000 est née la démarche agile. Cette démarche appliquée en premier lieu au projet informatique permet de créer des « livrables » dans un contexte incertain, avec une créativité et une valeur métier maximale (Time to Market). Dans cette approche la lourdeur d’une organisation pyramidale est  trop pesante et trop longue dans ses prises de décisions elle devient, un véritable handicap.

Une démarche agile peut être mise en place sur une partie de l’entreprise seulement. Un observateur avisé faisait récemment remarquer en prenant l’exemple d’AMAZON, que l’agilité moderne consiste peut-être en une souplesse d’une partie de l’organisation, par  exemple le catalogue Internet, et d’une partie plus rigide, comme la gestion et l’organisation des  énormes entrepôts en Bourgogne, et en construction dans le nord de la France. Certaines entreprises ont misé sur une agilité à grande échelle comme GOOGLE. Elle met en place un environnement le plus favorable possible pour les salariés, par exemple, elle laisse une journée de totale liberté par semaine pour la créativité. En contrepartie elle suscite, fédère, adopte ou non des projets issus de la créativité de ses propres troupes. Ainsi GMAIL est issu de l’imagination des salariés.
JOE JUSTICE (wikispeed) est à l’avant-garde de l’agilité. Il a constitué des groupes agiles et a ainsi développé un prototype de voiture en trois mois. Ce dernier a passé avec succès un Crash Test pour un coût dérisoire (voir la vidéo et l’article du Monde en lien dans le document : Construire une voiture en mode agile).  L’analyse de JOE JUSTICE est de dire qu’en ces années 2013 ont a révolutionné les outils par la complexité et le coût, tout en délaissant le style de management. Sa théorie est donc de simplifier le développement de nouveaux produits, avec des outils simples et quasi gratuits (outils open source) tout en misant très fort sur l’humain (en puisant dans le LEAN MANAGEMENT, SCRUM, KANBAN). Ses réussites sont la « preuve du concept » que la démarche est efficace.  Il n’est pas impossible de retrouver dans l’agilité les formidables prémonitions de Mary Parker FOLLETT plus de 80 années auparavant (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mary_Parker_Follett) .

L’agilité est donc un mode de management qui privilégie des valeurs fortes telles que la confiance, la transparence, l’autonomie, le plaisir au travail … et  consiste aussi à accueillir le changement et à s’y adapter le plus facilement possible. On peut ainsi dire que le changement de type 2 (Watzlawick- voir annexes 3) rentre dans les gènes d’une équipe agile. Alors, le changement est considéré comme un plaisir plutôt qu’une contrainte.

Ceci n’est en rien magique. Pour constituer une équipe agile, il faut s’atteler à une tâche importante et subtile. Comme le démontre le modèle de Tuckman, la maturation d’une équipe passe par différentes phases.
Ainsi le Coach ou le ScrumMaster  accompagne l’équipe tout au long de sa maturation. Un film résume bien ce travail : les 12 salopards, bien qu’il ne faille pas associé le Coach à un général en chef. En fonction des phases, le rôle essentiel du coach passe par plusieurs étapes, chacune faisant apparaître un style différent : La phase découverte, friction, normalisation, performance.  L’ensemble  des styles et des qualités nécessaires sont détaillés dans ce mémoire. Il a parmi ses outils les jeux sérieux (serious game – non développés dans ce document) qu’il utilise notamment comme métaphores afin par exemple de mettre à jour des freins à la performance de l’équipe. (The Speed Boat par exemple). Une façon ludique et efficace de gérer les équipes mais aussi d’investiguer avec les Clients du livrable (les utilisateurs)  les fonctionnalités cachées, les besoins non indispensables…

Nous contacter : T-Ressources

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire